Pensif
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GENRE
[Couplet 1]
Ce qu'il y a de plus beau, chez toi
C'est tes yeux qui brillent lorsqu'on y voit mon reflet
Quand elle me regarde, j'me sens beau, t'imagines pas, mon re-frè
J'garde toujours un œil sur celui qui remplira mon rre-ve
Mais qui viendra m'relever ?
Ça fait des piges que j'y pense
T'as pris tes petites distances, s'instaure un vide immense
J'revois ton jean qui s'penche, je t'aime plus physiquement
Je sais qu'tu vis, que t'y penses pas, j'te parle quand j'ai l'temps
Je t'attendais depuis dimanche, là, ça fait 107 ans
J'suis seul avec ma feuille et j'me demande c'que font les autres
Les écrits que je transmets reflètent un profond désordre
Et puis, qui suis-je pour prendre la parole ?
J'suis qu'un âne, on m'tend la carotte
Dans la bre-cham, ça sent l'herbe, igo, jamais ça sent la garo
On est des matricules, cousin, mon téléphone m'espionne
L'amour, ça peut rendre fou, regarde, j'suis fêlé comme personne
Ils s'engraissent comme des porcs, tu les verrais prendre des sommes
On perd de l'humanité, au point qu'on sélectionne les hommes
Et puis, la fame, ça compte aussi : « regarde je brille plus que lui »
Ils font tous la quête aux sous, pendant que j'rentre en bus de nuit
Et j'viens pas faire le ghetto youth, j'ai pas grandi en cité
Mais sois gentil, quand j'y vais, on m'dit « continue c'est trop lourd ! »
D'après toi, faut aller loin, d'après moi, faut aller bien, donc j'donne de la force à mes zins
J'suis un putain d'vrai, tu trouveras pas plus timbré
J'me dis « Putain, vu qu'ça plait, y en a peut-être plus d'un que j'brain »
C'est dans le corps, c'est dans les gênes, j'ai vu des potos s'mettre mal
Fin d'couplet, les rageux s'taisent et les vrais bonhommes viennent me voir
Vas-y boloss, lève le doigt, même les top modèles me matent
Et ta gogo rêve de moi, elle me follow, elle me like (putain)
[Refrain]
Et j'me balade, j'suis pensif
Oh, j'me balade, j'suis pensif. (x2)
[Couplet 2]
J'écoute ma passion dans la rue avec ce qui me sert de casque
Cette passion, qui m'anime, c'est aussi elle qui m'sert le cou
C'est au ciel qu'on s'serre les coudes, Lucifer gouverne le monde
Et c'putain d'gouvernement m'laissera devenir poussières de tombe
Ma mère vieillit, quand j'lui mets l'son dans l'casque, elle me dit « c'est trop fort ! »
Faut que j'sorte de mon microcosme, que j'arrête de faire le philosophe
J'abîme mon corps.., où est passé l'enfant fan de dinosaures
Qui refusait de mentir par peur de devenir Pinocchio ?
C'qui m'oppose ? Rien. À part mon envie d'découverte
Mon cerveau ferme des portes à double tour, que mon cœur laisse ouvertes
(Mon cerveau ferme des portes à double tour)
[Refrain]
Et j'me balade, j'suis pensif
Oh, j'me balade, j'suis pensif. (x4)
Ce qu'il y a de plus beau, chez toi
C'est tes yeux qui brillent lorsqu'on y voit mon reflet
Quand elle me regarde, j'me sens beau, t'imagines pas, mon re-frè
J'garde toujours un œil sur celui qui remplira mon rre-ve
Mais qui viendra m'relever ?
Ça fait des piges que j'y pense
T'as pris tes petites distances, s'instaure un vide immense
J'revois ton jean qui s'penche, je t'aime plus physiquement
Je sais qu'tu vis, que t'y penses pas, j'te parle quand j'ai l'temps
Je t'attendais depuis dimanche, là, ça fait 107 ans
J'suis seul avec ma feuille et j'me demande c'que font les autres
Les écrits que je transmets reflètent un profond désordre
Et puis, qui suis-je pour prendre la parole ?
J'suis qu'un âne, on m'tend la carotte
Dans la bre-cham, ça sent l'herbe, igo, jamais ça sent la garo
On est des matricules, cousin, mon téléphone m'espionne
L'amour, ça peut rendre fou, regarde, j'suis fêlé comme personne
Ils s'engraissent comme des porcs, tu les verrais prendre des sommes
On perd de l'humanité, au point qu'on sélectionne les hommes
Et puis, la fame, ça compte aussi : « regarde je brille plus que lui »
Ils font tous la quête aux sous, pendant que j'rentre en bus de nuit
Et j'viens pas faire le ghetto youth, j'ai pas grandi en cité
Mais sois gentil, quand j'y vais, on m'dit « continue c'est trop lourd ! »
D'après toi, faut aller loin, d'après moi, faut aller bien, donc j'donne de la force à mes zins
J'suis un putain d'vrai, tu trouveras pas plus timbré
J'me dis « Putain, vu qu'ça plait, y en a peut-être plus d'un que j'brain »
C'est dans le corps, c'est dans les gênes, j'ai vu des potos s'mettre mal
Fin d'couplet, les rageux s'taisent et les vrais bonhommes viennent me voir
Vas-y boloss, lève le doigt, même les top modèles me matent
Et ta gogo rêve de moi, elle me follow, elle me like (putain)
[Refrain]
Et j'me balade, j'suis pensif
Oh, j'me balade, j'suis pensif. (x2)
[Couplet 2]
J'écoute ma passion dans la rue avec ce qui me sert de casque
Cette passion, qui m'anime, c'est aussi elle qui m'sert le cou
C'est au ciel qu'on s'serre les coudes, Lucifer gouverne le monde
Et c'putain d'gouvernement m'laissera devenir poussières de tombe
Ma mère vieillit, quand j'lui mets l'son dans l'casque, elle me dit « c'est trop fort ! »
Faut que j'sorte de mon microcosme, que j'arrête de faire le philosophe
J'abîme mon corps.., où est passé l'enfant fan de dinosaures
Qui refusait de mentir par peur de devenir Pinocchio ?
C'qui m'oppose ? Rien. À part mon envie d'découverte
Mon cerveau ferme des portes à double tour, que mon cœur laisse ouvertes
(Mon cerveau ferme des portes à double tour)
[Refrain]
Et j'me balade, j'suis pensif
Oh, j'me balade, j'suis pensif. (x4)
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