La distance
Léyla Caminel
GENRE [Couplet 1]
Sur l’esplanade les réverbères font la fête
Ils enflamment les dernières feuilles qui s’entêtent
À s’accrocher au peu qui reste à espérer
D’un hiver à tes côtés
Quand j’arriverai à ce lieu qu’on croyait à nous
Quand le bruit du silence me rappellera la distance
De cette journée d’automne qui voulait mettre mon âme à nue
Telles ces rafales de mots que tu ne prononces plus
[Refrain]
Quelle idée le vélo en novembre
Il est 5h à peine et le jour a déserté
Le vent dans les rayons
Me fait frôler les phares
Je ne suis pas près d’arriver
[Couplet 2]
Le côté froid du lit, celui où tu ne vas plus
Laisse mes bras trembler et mes entrailles à vif
Le fossile de ton corps dans la mémoire des ressorts
Déchire chaque nuit ma peau comme un récif
Les klaxons du boulevard m’éclaboussent de réalité
Un goût amer, l’impression de déranger
À quel moment avons-nous disparu ?
Pas encore parti et pourtant, tu ne me vois plus
[Refrain]
Quelle idée le vélo en novembre
Il est 5h à peine et le jour a déserté
Le vent dans les rayons
Me fait frôler les phares
Je serai encore en retard
[Couplet 3]
Quand la peur de mourir te caresse les cheveux
Et que la rue Jeanne-Mance fait clignoter tes yeux
Sous ces gouttes glaciales, subites, imprévues
Un nouvel étranger qui ne m’aime plus
Quelle idée le vélo en novembre
J’avais le cœur serré, maintenant j’ai les pieds trempés
J’aurais dû prendre vos leçons d’imperméabilité
Pour prévenir les fuites des sentiments remerciés
[Refrain]
Quelle idée le vélo en novembre
Il est 5h à peine et le jour s’est effondré
Le vent dans les rayons
Me fait frôler les phares
Seras-tu toujours là à mon arrivée
Serons-nous toujours là à mon arrivée
Sur l’esplanade les réverbères font la fête
Ils enflamment les dernières feuilles qui s’entêtent
À s’accrocher au peu qui reste à espérer
D’un hiver à tes côtés
Quand j’arriverai à ce lieu qu’on croyait à nous
Quand le bruit du silence me rappellera la distance
De cette journée d’automne qui voulait mettre mon âme à nue
Telles ces rafales de mots que tu ne prononces plus
[Refrain]
Quelle idée le vélo en novembre
Il est 5h à peine et le jour a déserté
Le vent dans les rayons
Me fait frôler les phares
Je ne suis pas près d’arriver
[Couplet 2]
Le côté froid du lit, celui où tu ne vas plus
Laisse mes bras trembler et mes entrailles à vif
Le fossile de ton corps dans la mémoire des ressorts
Déchire chaque nuit ma peau comme un récif
Les klaxons du boulevard m’éclaboussent de réalité
Un goût amer, l’impression de déranger
À quel moment avons-nous disparu ?
Pas encore parti et pourtant, tu ne me vois plus
[Refrain]
Quelle idée le vélo en novembre
Il est 5h à peine et le jour a déserté
Le vent dans les rayons
Me fait frôler les phares
Je serai encore en retard
[Couplet 3]
Quand la peur de mourir te caresse les cheveux
Et que la rue Jeanne-Mance fait clignoter tes yeux
Sous ces gouttes glaciales, subites, imprévues
Un nouvel étranger qui ne m’aime plus
Quelle idée le vélo en novembre
J’avais le cœur serré, maintenant j’ai les pieds trempés
J’aurais dû prendre vos leçons d’imperméabilité
Pour prévenir les fuites des sentiments remerciés
[Refrain]
Quelle idée le vélo en novembre
Il est 5h à peine et le jour s’est effondré
Le vent dans les rayons
Me fait frôler les phares
Seras-tu toujours là à mon arrivée
Serons-nous toujours là à mon arrivée
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